Marianne Lamour
Réalisatrice
Marianne Lamour par Jean-Pierre George
Marianne Lamour est une réalisatrice dont le regard ne s’arrête jamais.
Aventurière, de l’autre bout du monde comme du coin de la rue, elle a su tout au long de sa carrière raconter avec humanité et sentiment des vies, des lieux, des phénomènes de société…
Une partie de sa carrière/ses travaux l’a amenée aux quatre coins du monde. Ce sont « La nouvelle route de l’opium » tournée dans les zones tribales du Pakistan occidental avec Catherine Lamour et Jean-Jacques Flori, puis « l’Héroïne du triangle d’or », dans la jungle Birmane ; ou encore une série de six heures sur « Les derniers cavaliers du monde » que produira Frédéric Rossif (L’île de Sumba, le Caucase, le sud marocain,
l’Espagne, l’Argentine, le Far West). Qu’elle obtienne le prix de la fondationde France avec un film sur « Le barrage de la baie James, » dans le grand Nord Canadien, découvre le Mali sur les traces de l’ethnologue Marcel Griaule (« Les Dogons »), ou signe avec « Volga Volga » le poème du grand fleuve et de la Russie éternelle, Marianne Lamour offre toujours des images et des histoires du bout du monde avec passion et générosité.
Des voyages plus intimistes, variations autour d’un quotidien, l’ont emmenée « Dans le monde des Courses » (Chevaux, turfistes et hippodromes), dans l’univers de la mode avec « Femmes sous influence , dans le phénomène de société avec « Ville de chiens », au cœur du destin des traumatisés crâniens dans « Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre », ou encore dans une région orpheline de sa raison économique, avec le portrait mélancolique de la Lorraine et la fermeture de sa dernière mine de fer (« Ils l’ont tant aimé »)…
Originaire du Sud de la France, Marianne Lamour nous fait également partager l’amour de sa terre avec« Provence, terre inspirée » ; et celui de la tauromachie. Dans « Afiçion », elle suit les amateurs de corrida à travers leurs périples en France, en Espagne et en Amérique du sud. Avec « Juan Bautista », elle filme la naissance et l’histoire d’un jeune toréro aujourd’hui en haut de l’affiche. Mais surtout, elle signe le remarquable « Luis Miguel Dominguin , el Numero Uno » qui fait l ‘apologie du plus illustre toréro de tous les temps, ami des grands de ce monde et amants des plus belles.
Portraitiste, elle l’est encore avec Piaf, dont elle illustre le destin dans le bouleversant « Sans amour, on n’est rien du tout »
Enfin, scénariste et réalisatrice de long-métrages de télévision, elle adapte la nouvelle d’Alphonse Daudet, « l’Arlésienne, » qu’elle tourne avec Françoise Fabian ; puis met en scène Lambert Wilson dans une comédie musicale : « Une qui promet ». Suivront « L’enfant de Paloma », mélodrame avec Claire Nadeau et Gregory Dérangère, « Le choix de Macha, », comédie dramatique avec Marie Bunel et Patrice Catalifo , « Pas tout de suite » avec Bernard Le Coq…
Véritable conteuse d’histoire, Marianne Lamour ne se lasse jamais d’observer, de regarder…
Elle est constamment à la recherche de nouveaux sujets, de nouveaux voyages, de nouveaux moments à nous offrir.
